Baie de l’Aiguillon (dimanche 18/11)

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Il ne fait pas bien chaud ce matin !

~ Galerie Photos ~

 

On l’a tous pensé mais personne n’a bronché lorsqu’il a fallu démarrer ce dimanche sous un ciel bien bleu mais un ciel bien froid…

Au départ du port du Plomb, 9 kayakistes du KOR bien décidés à filer le long des falaises du Pertuis Breton, au nord de La Rochelle. Une matinée fraîche mais à l’abri du vent de Nord -Est soufflant déjà F4. Les remparts de calcaires ayant fait obstacle au zef tout au long de la balade, nous pouvons, assez tranquillement observer nos premiers oiseaux. Les mouettes mélano-céphales d’abord, par centaines, quelques monstrueux goëlands marins puis, en rentrant véritablement dans les eaux de la réserve de l’Anse de l’Aiguillon, les troupes de tadornes de Belon, ces gros canards blancs, noirs et roux qui s’envolent à notre approche malgré nos précautions. En arrivant à la Pointe Saint Clément, peu d’eau et encore beaucoup d’oiseaux sur l’Estran. Quelques-uns décrochent leurs jumelles et scrutent les mizottes, ces herbes de prés salés qui semblent prolonger un peu le monde de la terre sur celui de la mer, et peuvent observer des barges à queue rousse, courlis cendrés, bécasseaux, aigrettes garzettes, vanneaux huppés, gravelots, bernaches cravants, busards des roseaux… Il y a du monde.

Un repas sur la grève nous permet de nous restaurer avant de changer de cap, changer de région même. Nous traversons la baie, le nez au vent, en direction de la langue de sable que nous apercevons de l’autre côté, en Vendée. Nous comprenons bien vite que notre position abritée du matin n’a rien à voir avec cette confrontation avec une mer qui s’est bien formée avec des rafales F6. Des vagues de travers droit forcent tout le monde à une certaine vigilance, chacun se surveille, le groupe reste plus ou moins compact et tout le monde se rejoint sur la Pointe de l’Aiguillon. Nous ne restons pas bien longtemps sur place, juste le temps de voir passer au-dessus de nos têtes un vol de quelques grues qui retraverse dans l’autre sens. Il fait trop froid pour s’attarder, on reprend la mer !

Les vagues, sont toujours de travers mais gauche cette fois-ci et nous poussent vers notre point de départ avec des surfs réguliers. Au final, 21 km 800, mais avec peut-être, comme la température, un ressenti supérieur… Les conditions météo sont restées stables par rapport aux prévisions. Il n’en fallait pas plus !

A l’arrivée, on est content de poser la pagaie. « Eh, les gars, quelqu’un peut me dire pourquoi on fait des trucs comme ça ? Mouliner dans les vagues ? » Tant qu’on n’a pas d’explication, on continue !

 

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